INTRODUCTION
Tout le monde veut “raconter une histoire”, mais qui écoute vraiment ?
On entend partout que le storytelling construit des marques puissantes – alors chacun s’invente un récit… et la plupart passent à côté de leur vraie singularité.
Si tu veux éviter de te noyer dans la masse, pose-toi cette question :
Pourquoi ton histoire mérite-t-elle d’être suivie ?
Ce guide va droit au socle : l’ADN, la cohérence, la force de l’intention.
Ici, pas de recettes de copywriter pour faire « comme les grands ».
On parle de bâtir la base, celle que les clients et partenaires retiennent vraiment.Parce qu’au final, on n’achète pas un discours – on s’attache à une démarche.
Parce qu’à la fin, il ne suffit pas d'enchaîner des contenus : il faut qu’on comprenne d’emblée qui tu es, pourquoi tu agis, et pourquoi s’attacher à ton histoire.
POURQUOI CE GUIDE ?
Sur le web, c’est l’histoire qu’on comprend qui marque – pas celle qui impressionne deux secondes.
Mais l’immense majorité des marques s’embrouillent : discours flou, récit décousu, calendrier inexistant = invisibilité garantie.
Ce guide t’aide à arrêter de bricoler des prises de parole stériles.
L’objectif : poser dès maintenant les fondations pour faire émerger ta vraie différence – et la rendre claire, lisible, durable.
CE QUE VOUS ALLEZ APPRENDRE :
Comment ancrer ce que tu es dans chaque prise de parole, sans déformer ce qui compte.
Comment structurer une histoire pour qu’on ait envie de la suivre – et pas juste de la “voir défiler”.
Et – surtout – comment transformer des contenus isolés en un fil rouge qui donne envie de revenir, d’adhérer, de croire que tes valeurs créent une différence concrète.
Témoignage
A venir - le tien ? hello@alawan.fr
Exprimer mission et valeurs
notre Mission de vie
être clivant est un atout, pas un défaut
Avant d’être entrepreneur, tu es aussi client.
Lorsque tu choisis une boulangerie, une marque de vêtements ou ton prochain téléphone, ce n’est pas seulement la qualité ou le prix qui influencent ta décision.
Si tu es honnête avec toi-même, tu te rends compte que, bien souvent, tu adhères à une histoire, à un engagement affiché, à une vision claire d’une marque.
Pourquoi ?
Parce que l’humain a besoin d’appartenance. Faire partie d’un groupe, c’est chercher une légitimité et des valeurs communes.
Prenons l'exemple d'Apple. Sous la direction de Steve Jobs, Apple a su créer une identité de marque unique, incarnant l'innovation, le design épuré et une vision avant-gardiste de la technologie. La campagne "Think Different" en est une illustration parfaite, célébrant ceux qui osent défier le statu quo. Cette approche a permis à Apple de fédérer une communauté de passionnés, prêts à suivre la marque dans chacune de ses innovations.
Les gens assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde sont ceux qui y parviennent
Steve Jobs
Cette philosophie a non seulement différencié Apple de ses concurrents, mais a également créé un sentiment d'appartenance profond chez ses utilisateurs.
De la même manière, on revient chez l’artisan qui clame “zéro surgelé, tout maison”, ou on fait un détour pour la boutique qui assume “notre priorité : ne rien gaspiller.” Ce sont ces positions affirmées qui marquent, fidélisent et font parler.
À l’inverse, combien d’entreprises se contentent de slogans qui pourraient s’appliquer à n’importe qui ?
“Proche de vous”, “innovant”, “Taste the feeling” (Coca-Cola), “Venez comme vous êtes” (MacDo).
Ces phrases lisses sont faites pour plaire à tous… mais ne fédèrent personne.
Ce n’est pas seulement ce que tu vends qui attire des clients, c’est la clarté de tes engagements et l’authenticité de ce que tu assumes, même si cela ne plaît pas à tout le monde—et c’est tant mieux !
Il vaut cent fois mieux qu’une minorité t’adore et se reconnaisse en toi, plutôt que tout le monde te trouve sympathique, sans jamais rien investir ni retenir.
Le tiède ne fédère jamais.
Le clivant crée une vraie communauté.
À toi de jouer
Pourquoi
En une phrase :
- Qu’est-ce que tu assumes ouvertement dans ton activité ?
- Qu’est-ce que tu refuses — quitte à fermer la porte à certains clients ?
- Avec quoi n’es-tu plus jamais prêt à transiger ?
C’est sur cette brique-là que se construit une marque qui compte.
Le story-telling
Où l’art de présenter son unicité
Après avoir clarifié ta mission et tes valeurs, il s’agit maintenant de leur donner du relief.
Une conviction, pour qu’elle inspire, doit se raconter. Mais comment éviter de partir dans tous les sens, ou de livrer un récit plat ?
C’est là qu’intervient le storytelling : non pas l’art d’inventer, mais celui de mettre en forme ce que tu vis, pour que ton histoire touche, rassemble… et reste en mémoire.
J’insiste : il ne s’agit absolument pas de t’inventer une vie ou de mentir à ton audience. Bien au contraire : il s’agit simplement de révéler ce qui fait que toi… c’est toi.
Bref, pourquoi ton entreprise — et tes produits — sont uniques.
Chez Alawan, par exemple (car on ne parle jamais mieux que de ce qu’on vit), on a choisi de partager des guides ouverts et gratuits.
Ainsi, nos lecteurs et, je l'espère, futurs clients, peuvent se faire une opinion réelle sur notre manière de faire et nos valeurs.
Mais je te rassure, pas besoin d’en faire autant pour marquer les esprits (chacun sa façon de faire, pas de pression !).
D'ailleurs, des personnes bien plus expérimentées que moi ont conçu des structures narratives toutes prêtes, pour façonner ton propre récit sans perdre le fil.
Le “Voyage du héros”
Le classique pour raconter un vrai parcours… et révéler tes valeurs
Le “Voyage du héros” est la structure la plus célèbre du storytelling. Adaptée du cinéma et de la mythologie, elle permet de raconter un parcours semé d’embûches et de réussites… et de montrer ce qui fait ta singularité.
Parfait pour mettre en scène l’humain derrière la marque, montrer ce que tu as traversé, appris, transmis.
Les grandes étapes :
- Une situation de départ (ordinaire… ou pas tant que ça)
- Un déclencheur (déclic, rencontre ou prise de conscience)
- Des obstacles/épreuves à franchir
- Des aides, alliés, apprentissages
- Une réussite / ou un changement de regard
- Le retour + ce qui a changé
Exemple : Léa, céramiste (artisan d’art)
Étape 1 – Il était une fois Léa, passionnée de dessin depuis l’enfance, mais enfermée dans le rythme métro-boulot-dodo après ses études…
Étape 2 – Un jour, elle tombe par hasard sur une initiation à la céramique locale, un samedi après-midi : coup de foudre immédiat.
Étape 3 – Mais tout n’est pas simple : peur de se lancer à son compte, manque de moyens, il faut convaincre famille et amis que “céramiste, ce n’est pas un vrai métier…”
Étape 4 – Elle rencontre d’autres artisans, trouve une micro-communauté de porteurs de projet, se forme grâce à des ateliers collaboratifs, partage des galères et des succès.
Étape 5 – Après un an de doutes (et de ratages), Léa lance enfin sa première collection, locale et responsable, et rencontre ses premiers clients conquis par son authenticité.
Étape 6 – Aujourd’hui, Léa transmet ce qu’elle a appris à celles et ceux qui hésitent à franchir le pas, persuadée que chaque main a une histoire à raconter.
À retenir pour toi :
- Suis la structure : décris d’où tu viens, ce qui t’a poussé à agir, ce que tu as traversé, ce qui t’a soutenu, et ce que tu en retires aujourd’hui.
- Ose parler des difficultés rencontrées, des vraies peurs et des petits (ou grands) succès : c’est là que ton unicité et ta sincérité marqueront.
- Adapte le ton à qui tu es : humble, drôle, poétique, percutant… Ce qui compte, c’est l’émotion et la cohérence.
À toi de jouer : quel moment de ton parcours mériterait d’être partagé selon ce modèle ?
Le “Avant / Après”
Ou comment montrer l’évolution… en toute simplicité
Raconter un “avant” et un “après”, c’est une façon claire et impactante de mettre en valeur un cheminement, une transformation ou la différence que tu proposes dans ton travail.
Les grandes étapes:
- La situation de départ (avant)
- Le ou les éléments déclencheurs
- La transformation/le chemin parcouru
- Le résultat constaté (après)
Exemple (activité : thérapeute/coach bien-être) :
“Avant / Après” de Claire, sophrologue
- Avant : Claire travaillait en entreprise, stressée, peu écoutée, avec l’impression d’être à côté de sa vie.
- Déclic : Elle découvre la sophrologie presque par hasard, commence à pratiquer et à sentir les premiers effets bénéfiques.
- Transformation : Elle se forme, traverse ses propres difficultés, puis ose l’aventure de l’indépendance.
- Après : Aujourd’hui, elle accompagne d’autres personnes dans cette reconnexion à soi, en restant attentive à ce qu’elle a vécu elle-même.
À retenir pour toi :
- Tu peux utiliser ce modèle pour parler de ton parcours, d’un client, ou même de ton métier : la clé, c’est d’être concret et authentique.
- On peut rester subtil ou y aller franchement, selon ta personnalité : parfois, deux photos ou deux phrases suffisent.
Le “Problème / Solution”
Mettre en scène un enjeu… et montrer ta réponse singulière
Présenter un problème bien réel (le tien, celui de tes clients, de la société…) et dérouler comment tu y apportes une solution, à ta manière. Simple et efficace pour ancrer ton projet dans le concret, montrer ce qui t’anime et valoriser ta démarche.
Les grandes étapes :
- Un constat/un enjeu (le problème)
- Pourquoi c’est important (ce que ça provoque, ce qui est en jeu)
- La solution que tu proposes
- Ce qui change concrètement (chez toi, chez tes clients, dans le monde)
Exemple : Élodie, créatrice de vêtements upcyclés
- Problème : Le gaspillage textile et des montagnes de vêtements jetés chaque année, pourtant encore en bon état.
- Pourquoi c’est important : Inconscience écologique, pollution, perte de savoir-faire et uniformisation des styles.
- Solution : Élodie lance une petite marque qui récupère des tissus délaissés pour créer des pièces uniques, cousues localement.
- Ce qui change : Chaque vêtement a une histoire, pollue moins, et permet à ses clientes de s’habiller avec sens… tout en participant à une économie plus circulaire.
À retenir pour toi :
- Ce modèle fonctionne très bien si tu veux montrer que ton travail répond à une vraie demande, ou t’engager sur un sujet.
- L’astuce, c’est de partir d’un problème que ton public connaît bien, pour que ta solution soit perçue comme précieuse et unique.
Le “Manifeste”
Exprimer haut et fort ce que tu portes… et rassembler autour de tes valeurs
Prendre la parole de façon engagée pour afficher ce à quoi tu crois, ce qui te révolte ou te donne envie d’avancer. Le manifeste est la colonne vertébrale de nombreuses démarches créatives ou engagées, il inspire, emporte, fédère.
Les grandes étapes :
- Ce que tu refuses, ce qui te gêne, ce que tu veux changer
- Ce que tu crois profondément (valeurs, convictions, inspirations)
- Comment tu proposes d’agir (ton métier, ta façon de faire, ton univers)
- Un appel à rejoindre le mouvement, à y croire, à agir
Exemple : Maxime, boulanger indépendant
- Ce que je refuse : Le pain industriel sans goût, les ingrédients venus de trop loin, la course au rendement au détriment de la qualité.
- Ce en quoi je crois : Un pain vivant, nourri par le levain naturel et la biodiversité des blés anciens. Le respect du temps, des sols, des gestes.
- Comment j’agis : Dans mon fournil, je pétris chaque jour à la main, je travaille avec des petits paysans locaux et j’accueille chaque client comme un voisin.
- Appel : Et si on redonnait du goût au pain ? Si on revenait à l’essentiel ? Rejoignez la tribu du levain, une miche à la fois.
À retenir pour toi :
- Puissant pour attirer celles et ceux qui partagent tes valeurs (et peut rebuter ceux à qui tu t’opposes, mais c’est assumé).
- On peut être très court, ou plus lyrique, avec des “je”, des “nous” ou même parfois un “tu”.
Le “Lettre ouverte”
Parler à quelqu’un… pour toucher tout le monde
Tu rédiges une lettre à une personne réelle ou imaginaire (client·e, toi-même plus jeune, futur·e collaborateur·rice, monde, institution…) pour livrer un message fort, une prise de conscience, un élan.
Les grandes étapes
- L’adresse (“Chère cliente”, “À moi-même il y a 10 ans”, “Cher futur partenaire…”)
- La confidence/sincérité (on peut être plus intime, direct, touchant)
- Le message ou la révélation (ce que tu veux exprimer, transmettre)
- Une ouverture (vers l'avenir, un appel, une main tendue, un vœu)
Exemple :
Lettre à mon “moi” d’avant la reconversion (coach orientation professionnelle)
Cher moi d’il y a 7 ans,
Tu n’imagines pas encore le courage qu’il te faudra pour tout quitter, le doute qui te nouera le ventre ni les soirs où tu te demanderas si tu as eu raison.
Mais aussi l’énergie folle que tu retrouveras, le plaisir de sentir que tu aides enfin.
Merci d’avoir fait ce premier pas.
Signe la suite, sans peur.
À retenir pour toi :
- C’est LE format intime qui touche, car on se livre (et donc on crée de l’empathie).
- Parfait pour LinkedIn, des pages “À propos”, ou l’intro d’un livre blanc.
- Peu de structure imposée : tu écris vraiment une lettre !
“FAQ décalée” / “Faux dialogue”
Répondre aux questions qu’on te pose… ou qu’on ne pose jamais
Tu présentes les idées clés de ton parcours, de ton offre ou de ta philosophie sous forme de questions/réponses. Tu peux jouer la carte du sérieux, de l’humour ou de l’originalité (utiliser un vrai dialogue, ou une fausse interview de toi… ou même avec une “voix intérieure”).
Les grandes étapes
- Choix de 3 à 7 “questions” branchées sur tes points forts, tes valeurs, tes différences
- Réponses, courtes ou longues, sincères ou pleines de dérision, qui révèlent ta personnalité
- Chute ou ouverture qui invite à la suite (contact, échange, partage…)
Exemple (artisan céramiste)
FAQ décalée – Lucien, potier
- Pourquoi la céramique et pas la menuiserie ?
Parce que la terre laisse plus de traces sur les mains… et sur le cœur. - Ton atelier sent bizarre, c’est normal ?
C’est l’odeur du raku et du café fort, la base de ma créativité. - Si tu ne devais façonner qu’une seule pièce toute ta vie ?
Un bol avec un défaut, pour me souvenir que la beauté a toujours un petit écart. - Un rêve pour ton métier ?
Qu’on ose offrir une tasse pleine de fêlures plutôt qu’un mug sans histoire.
À retenir pour toi :
- Top si tu aimes les formats souples et les touches d’humour ou de sincérité.
- Tes “questions” inventées font passer bien plus de messages que tu ne le crois…
Envie d’aller plus loin, sans tout devoir gérer seul·e ?
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Se lancer
Maintenant que tu maîtrises les bases du storytelling, tu peux construire une histoire qui a du sens et qui te ressemble. Mais pour que cette histoire ait un vrai impact, il te faut l’adresser au bon moment, à la bonne personne et avec la bonne intention.
C’est là que la compréhension du parcours de ton audience devient précieuse : chaque étape de la relation avec ton client appelle un objectif spécifique.
Clarifier l'objectif
Le prisme du V.E.C
Avant de penser “formats” ou “plateformes”, commence toujours par cette question essentielle :
Qu’est-ce que j’attends comme résultat de ce contenu ?
Le cycle Visibilité – Engagement – Conversion (VEC), que tu retrouves partout dans nos ressources, sert de boussole pour ajuster tes prises de parole.
Visibilité
Si ton sujet est : se faire connaître, mettre en avant ses valeurs, créer un premier contact.
Tu retrouveras des bonnes pratiques concrètes dans le guide sur la visibilité et la stratégie réseaux sociaux.
Engagement
Si tu veux impliquer, recueillir des avis, ouvrir la discussion, approfondir la relation.
Pour nourrir cette étape, inspire-toi du guide “Favorisez l’engagement” qui t’explique comment bâtir une communauté impliquée autour de ton univers.
Conversion
Si tu guides vers un achat, une inscription ou une demande de devis.
Là, tu peux relire le pilier 3 “Convertir de façon authentique”
Petit rappel :
On ne fait pas tout en même temps ! Ta vidéo du jour ne doit pas forcément parler à tout le monde ni chercher à tout vendre. Prends le réflexe, à chaque contenu, de cibler une mission claire :
- Faire découvrir
- Créer du lien
- Aider à franchir une étape
Cette méthode t’évite de t’éparpiller, de te répéter inutilement, ou de lasser tes futurs clients.
Un planning éditorial réaliste
où le mythe du "toujours plus"
Je t'’arrêtes tout de suite :
Ton job n’est PAS d’inonder la toile de contenu. Tu n’es PAS un influenceur dont le métier est de poster.
Et, surtout :
tes clients ne te suivront pas pour ta cadence, mais pour ce que tu leur fais vivre.
Aujourd’hui, tout le monde scrolle, zappe…
Un post tous les jours serait vite oublié, ou pire, perçu comme “du bruit”.
Mais
un contenu pertinent et incarné par semaine, c’est déjà héroïque.
Même deux fois par mois, si c’est régulier et assumé, tu seras 90% au-dessus du flot.
Pourquoi ça marche mieux ?
- Parce que tu laisses à ton audience le temps d’intégrer, de réfléchir, et de t’attendre.
- Parce que toi aussi, tu laisses place à l’envie, à la vraie intention. Et ça, ça se sent.
- Parce qu’oser publier moins, c’est t’obliger à clarifier ce que tu veux vraiment transmettre.
Mieux vaut poster peu mais avec envie, plutôt que trop et par devoir.
Tu veux publier plus ?
Super, mais seulement si c’est pour partager une fierté, un événement, une nouvelle fraîche qui te motive et te fais PLAISIR.
Sinon… patience.
Exemple concret
La vraie vie, pas les slides linkedin
Pour te montrer ce que ça donne, voici trois “vraies vies” issues de profils typés solo/indé :
Exemple 1 : Jean-Michel, créateur engagé
- Semaine 1 (Visibilité) : Jean-Michel se filme, téléphone en main, et explique en une vidéo de 1’30 pourquoi il croit à son projet “Bricolheureux”. Juste lui, un plan unique, format vertical, sincérité max.
Mini-débrief expert : Ici, il “pose” son univers. Pas de technique, pas d’effet.
Ce qu’on retient : l’intention, la vibration humaine, la clarté.
- Semaine 2 (Engagement) : Il partage une photo d’un avis Google reçu il y a deux jours. Il rebondit dessus en story et remercie la cliente, tout en montrant en direct son atelier du mercredi.
Mini-débrief : Double bénéfice : preuve sociale + coulisses = proximité accrue
Exemple 2 : Nadia, coach bien-être
- Semaine 1 (Conversion) : Nadia relance sa mini-formation vidéo, mais ne fait pas de promo agressive. Elle publie une infographie avec “Les 3 erreurs classiques” qui mènent à l’épuisement (lien vers son atelier à la fin).
Débrief : Elle donne avant de vendre, ce qui crédibilise directement l’offre.
- Semaine 2 (Visibilité/Engagement) : Nadia propose un sondage en stories “Qu’est-ce qui vous bloque le plus en ce moment ?”.
Débrief : Interaction légère, mine de rien ça prépare les prochains contenus (et les objections à lever).
Exemple 3 : Léa, thérapeute multitâches
- Semaine 1 (Engagement par le storytelling) : Partage d’un retour client sous forme de mini-fable en carousel : “Il était une fois une consultante submergée…”
Débrief : L’histoire embarque, c’est visuel, on se projette — et ça se partage.
- Semaine 2 (Facile à publier) : Léa poste une astuce audio “1 minute pour déstresser au bureau”.
Débrief : Petit format, facile à créer, haut impact pratique.
A retenir :
Voilà ce que ça donne : les formats, les messages et les efforts varient selon les semaines, les envies, l’actu – et surtout selon le poids qu’on se sent d’assumer à chaque fois.
En moyenne, une alternance “gros message léger + format facile” te préserve de l’épuisement ET de la perte de sens.
A retenir
Le meilleur planning est TOUJOURS évolutif
N’attends ni la “méthode miracle” ni le tableau parfait.
Ton calendrier, c’est un pense-bête, pas une chaîne.
Teste. Observe ce qui fait réagir, ce qui te booste ou t’épuise, ajuste.
✏️ Si tu as une tuile, un imprévu, un coup de blues : zappe une semaine, poste différemment ou recycle un ancien message. Ta régularité sur la durée prime sur la ponctualité.
Concevoir ton premier planning éditorial
feuille de route express pour passer à l'action
Étape 1 : décide de ta fréquence réaliste
-
Joue la sécurité et la régularité.
Engage-toi uniquement sur un rythme que tu peux vraiment tenir sur la durée.
Mieux vaut poster deux fois par mois, toutes les deux semaines… ou même une seule fois si c’est fait avec envie et constance, que de te lancer dans une cadence intenable
Étape 2 : pose tes dates
- Ouvre un calendrier
- Place tes créneaux de publication tout de suite
- Ça peut être tous les 1er et 15 du mois.
- Ou tous les jeudis.
- Ou n’importe quel rythme… du moment que tu t’y retrouves et que ce n’est pas improvisé chaque fois.
Étape 3 : liste tes idées de contenus à réaliser
- Sur une feuille, fais deux colonnes :
- À gauche, les idées “lourdes” : ces contenus qui demandent plus d’effort (vidéo, rédaction d’un cas client, carrousel élaboré…)
- À droite, les idées “légères” : partage d’un témoignage, astuce rapide, actualité, reposte, citation, etc.
- À chaque publication, alterne : une lourde, puis une légère.
- Ça te libérera de la charge mentale et permettra d’installer une dynamique régulière sans t’épuiser.
Étape 4 : Maintiens l’équilibre des objectifs VEC
- Pas besoin d’un tableau d’ingénieur.
- Veille simplement, sur quelques publications, à toucher à tes trois axes :
- Un peu de visibilité,
- Un peu d’engagement/relation,
- Un peu d’appel à l’action/conversion.
C’est l’équilibre global qui compte, pas le calcul au millimètre.
Laisse-toi la liberté d’ajuster selon l’actualité ou tes envies.
Étape 5 : note le message principal de chaque contenu
- Pour chaque date prévue, écris (en une phrase) le cœur du message que tu veux faire passer :
- “Inviter à oser franchir le pas”
- “Lever un frein typique”
- “Faire découvrir les coulisses”
- “Partager une réussite client”, etc.
- Pas de message clair ? Pas de publication.
C’est LA règle d’or pour ne jamais publier “pour remplir”.
De la même manière que tu dois aborder la création de contenu ou la vidéo pour promouvoir son activité.
Astuces anti-blocage
- Pas inspiré cette semaine ? Recycle un ancien contenu, actualise-le ou commente une actu métier avec ta vision.
- Trop de contenus “lourds” d’affilée ? Autorise-toi une semaine “facile” : c’est prévu dans ta stratégie, et c’est sain !
- Peur de te répéter ? Varie le format, raconte autrement, recommande ou cite d’autres pros (et pourquoi pas les tagger, c’est aussi ça, créer du lien).
- En panne d’idées ? Inspire-toi des meilleurs, analyse leurs pratiques, remercie-les ou ajoute ton grain de sel !
Es-tu prêt à sortir du lot ?
Avant de passer à l’action, pose-toi ces questions :
- Ce que tu vas publier cette semaine porte-t-il ta vraie différence ?
- Ton prochain post vise-t-il un but clair : faire découvrir, créer du lien ou provoquer une action ?
- T’es-tu reconnu dans au moins un des formats proposés ici ? Sinon, lequel voudrais-tu tenter ?
- As-tu pensé à ce que tu veux transmettre, au-delà de la simple visibilité ?
Prêt à ne plus jamais poster au hasard ?
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